Et si on parlait de l’ambroisie… ensemble ?
Dans le cadre de la résidence artistique organisée par le PETR du Pays du Ruffécois et le FRAC Poitou-Charentes, l’artiste Nicolas Tubéry vous invite à une table ronde pour discuter de l’Ambroisie :
Que raconte cette plante sur notre rapport au vivant et sur le paysage que nous façonnons ?
L’ambroisie à feuilles d’armoise s’installe chaque année un peu plus dans nos paysages. Elle pousse dans les champs, les talus, les jardins… Elle dérange, irrite, provoque des allergies, et questionne nos manières de vivre et de cultiver la terre.
Mais au-delà du désagrément qu’elle provoque, cette plante invasive nous pousse à regarder autrement notre environnement :
Comment adapter nos pratiques agricoles, communales, citoyennes face à elle ?
Faut-il lutter, cohabiter, ou réinventer notre rapport à ce qui nous entoure ?
Quel futur dessinons-nous pour nos paysages, et avec quelles plantes ?
Que vous soyez agriculteur, habitant, soignant, élu, promeneur, jardinier, curieuse ou curieux, vous êtes les bienvenu·es à cette rencontre libre et filmée, où chacun pourra témoigner, discuter, écouter, ou simplement passer voir.
La discussion sera médiatisée par le philosophe Bernard Benattar, et nous construirons ensemble, à travers les regards et les paroles de chacun, une forme de portrait collectif de l’ambroisie, entre le concret et le symbolique, entre le paysage et le quotidien.
Informations pratiques :
La Canopée, Place du Jumelage, Ruffec
Entrée gratuite sur inscription, tout public.
Bar et espace convivial sur place.
Évènement organisé dans le cadre des journées nationales de lutte contre les ambroisies.
BIOGRAPHIE DE L’ARTISTE
“ Nicolas Tubéry est né en 1982 à Carcassonne. Il a étudié à l’École Supérieure d’Art et de Céramique de Tarbes puis à l’École Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris où il obtient le DNSAP.
Sculpteur et vidéaste, Nicolas Tubéry conjugue les deux pratiques dans ses œuvres. Ses recherches récentes se concentrent sur le monde paysan d'où il vient : ses phénomènes atemporels, comme une foire aux chevaux, mais aussi plus conjoncturels comme les exploitations abandonnées par manque de repreneur. Quel que soit le sujet, il concentre son attention sur les gestes du travail, et sa fascination pour les détails est contagieuse. Observant tout en sculpteur, il adapte le matériel agricole en machinerie cinématographique, puis utilise les mêmes matériaux pour créer les structures monumentales dans lesquelles il projette ses films. Il parvient, avec affection et justesse, à donner une place à la ruralité dans l'art contemporain. “ - Marilou Thiébault